« Léonid Plioutch » par Julos Beaucarne (1976)

Tu penseras à Léonid Plioutch, enfermé dans une prison à Kiev
Puis piqûré, blackboulé de service psychiatrique en service psychiatrique
Bétail humain à la merci des tendances perverses des sadiques de ce monde

Tu penseras à Léonid Plioutch et à mille autres, à cent mille autres sur cette terre
Tu penseras que ni l’Est ni l’Ouest ne te donnent contentement
Peut-être faut-il chercher plus verticalement ?

Et tu penseras à revenir à la simplicité des premiers jours
Et à l’amour pour que plus rien de pareil n’arrive

Tu installeras en toi le premier matin du monde
Et tu souriras de toutes tes dents de femme délivrée
Avec, devant toi, le monde comme un grand espace vert

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